mardi 25 mai 2010

Création de l’Institut Français de Finance Islamique – IFFI

Création de l’Institut Français de Finance Islamique – IFFI
Mercredi 9 décembre, à l’occasion du IIIe Forum français de la Finance islamique, devant 300 professionnels français et étrangers, Hervé de Charette a annoncé la création de l’Institut Français de Finance Islamique (IFFI), dont il assure la présidence, avec Saleh Al Tayar, vice-président de la Chambre de Commerce Franco-arabe, comme vice-président.

Jean-Paul Laramée, directeur général de Secure Finance, est son secrétaire général et Eric Helard, conseiller de Paris et Anouar Hassoune, Vice President, Senior Credit Officer (Moody’s), ses deux secrétaires généraux adjoints.
Samir Kouradine est chargé de mission auprès du Président.

À peine né, l’institut a signé deux accords de partenariat exclusif avec le groupe Banque islamique de développement. Le premier avec la Banque elle-même (BID), qui est à la finance islamique ce que la Banque mondiale est à la finance traditionnelle, le second avec l’Islamic Research and Training Institute (IRTI), qui est sa filiale « Recherche et Formation ».

Basée à Djeddah, la BID s’aventure rarement hors de ses terres de prédilection, les pays membres de la Ligue islamique et les pays africains. C’est pourquoi la venue à Paris, pour la signature de l’accord, du Dr Mohamed Ali, président de la BID, était exceptionnelle. «J’appuie les efforts des autorités françaises pour développer la finance islamique», a affirmé Dr Ali. «Je fais confiance à la France, qui a fait de la régulation financière sa priorité, dans le cadre du G20, pour contribuer aux progrès de la finance islamique.»

La BID ne réserve pas ses prêts aux musulmans. Rien ne lui interdirait, par exemple, de financer des projets comme le Grand Paris susceptibles de profiter aux musulmans de France. Encore faut-il que la France dispose des instruments de finance islamique adéquats. Ce qui n’est pas encore le cas, au grand dam de Bercy qui rêve de faire de la place de Paris une concurrente de Londres.

Très en retard sur la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou les États-Unis, la France se heurte à des obstacles techniques, légaux, mais aussi politiques.

«J’ai identifié trois freins en France», a indiqué Hervé de charrette à ce propos : «L’inertie française face à tout changement ; le risque de concurrence pour les banques françaises ; les craintes de la société française».

Jean-Paul Laramée, directeur général de Secure Finance, est son secrétaire général et Eric Helard, conseiller de Paris et Anouar Hassoune, Vice President, Senior Credit Officer (Moody’s), ses deux secrétaires généraux adjoints.
Samir Kouradine est chargé de mission auprès du Président.

À peine né, l’institut a signé deux accords de partenariat exclusif avec le groupe Banque islamique de développement. Le premier avec la Banque elle-même (BID), qui est à la finance islamique ce que la Banque mondiale est à la finance traditionnelle, le second avec l’Islamic Research and Training Institute (IRTI), qui est sa filiale « Recherche et Formation ».

Basée à Djeddah, la BID s’aventure rarement hors de ses terres de prédilection, les pays membres de la Ligue islamique et les pays africains. C’est pourquoi la venue à Paris, pour la signature de l’accord, du Dr Mohamed Ali, président de la BID, était exceptionnelle. «J’appuie les efforts des autorités françaises pour développer la finance islamique», a affirmé Dr Ali. «Je fais confiance à la France, qui a fait de la régulation financière sa priorité, dans le cadre du G20, pour contribuer aux progrès de la finance islamique.»

La BID ne réserve pas ses prêts aux musulmans. Rien ne lui interdirait, par exemple, de financer des projets comme le Grand Paris susceptibles de profiter aux musulmans de France. Encore faut-il que la France dispose des instruments de finance islamique adéquats. Ce qui n’est pas encore le cas, au grand dam de Bercy qui rêve de faire de la place de Paris une concurrente de Londres.

Très en retard sur la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou les États-Unis, la France se heurte à des obstacles techniques, légaux, mais aussi politiques.

«J’ai identifié trois freins en France», a indiqué Hervé de charrette à ce propos : «L’inertie française face à tout changement ; le risque de concurrence pour les banques françaises ; les craintes de la société française»

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